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claire.pataki

Dans l'atmosphère cotonneuse du mois de janvier,

Dans l'atmosphère cotonneuse du mois de janvier, j'avais omis de partager ceci ! (Deuxième photo)

Quelle joie, de voir fleurir des revues, des initiatives, des ateliers d'écriture, des collections ou des maisons d'édition... pour célébrer et diffuser la poésie. ✨

Un immense merci à @claire.c.raphael et Poetiquetac (revue de poésie contemporaine) d’avoir fait une place à certains de mes textes, dans le cinquième numéro, paru à Noël, qui célèbre François Cheng !
(J'y suis en compagnie de très belles plumes ! 🙏)

Pour découvrir cette publication (gratuite) en ligne, il vous suffit de passer par le fameux Linktree (lien "dans ma bio" comme le veut la formule consacrée) !

Qui lit et/ou écrit de la poésie par ici ?!
Belle journée 🌷

#ecrire #ecriture #poesie #poetiquetac

Photomaton 2024 📸 Voilà, janvier s'achève...

Photomaton 2024 📸
Voilà, janvier s'achève... Je ne vous avais pas encore souhaité une nouvelle année passionnante ! (Pas souhaité de cette façon... J'avais choisi des chemins plus intimes. La discrétion.) Qu'elle vous garde fort.e.s et si possible en forme. Qu'elle n'affaiblisse pas vos rêves. Et qu'elle soit, tout simplement !
De mon côté, depuis cet été, je grignote toujours les ombres, je fais du découpage avec des morceaux de moi pour les remettre dans le bon ordre, je reprends une croissance qui ne se mesure pas en centimètres, qui demande (avec un petit aménagement en période d'hibernation) beaucoup de volonté (rééducation quotidienne, changements de perspectives et d'habitudes, challenges personnels...) mais qui procure une grande fierté. 🏋️
(Et laisse assez peu de temps pour écrire des posts Instagram ! 🙊)
Si l'on me demandait ce que je fais aujourd'hui, dans la vie, et de mes journées, je répondrais "je m'approche tranquillement de la personne que j'ai envie d'être".
Cette personne a toujours pas mal de défauts, de drôles de manies, et malgré les progrès, une santé bizarre, des douleurs, peu d'énergie... Elle a un grand besoin d'amour, des traumas, un rythme atypique... Mais tout cela lui fait de moins en moins peur. Et lui fait beaucoup de choses à écrire 😉
2024, à nous deux ! 🥂

Je persiste à ne pas taire, à ne pas négliger,

Je persiste à ne pas taire, à ne pas négliger, ce qui (me) construit et (m’)illumine mais je suis comme vous, sidérée, impuissante, désespérée par ce que l’humanité ne parvient pas à accomplir, et par ce qu’elle commet...
J’ai donc choisi cette citation (deuxième image), celle qui se trouve en exergue au début du chapitre sur le thème de la guerre, parmi toutes celles qui enrichissent « Osez écrire ». Un très bon guide pour s’exercer, prendre confiance, et cajoler sa créativité. (Un mot qui ne doit surtout pas induire l’idée paralysante de devoir se montrer "inventif"… mais que j’essaye toujours d’entendre au sens de « laisser naître à partir de soi » et librement !)

Ce livre est découpé en 20 chapitres, à découvrir au gré de vos envies, tels que « la famille » « le rêve » « l’exil » « la ville » « la gourmandise » ou « le voyage » … et son titre ne pouvait que me plaire ! (Moi qui clame depuis quelques années qu’apprendre à écrire est en premier lieu apprendre à oser écrire...)

Je connais Valérie De Swetschin (l’une des deux autrices, et chartraine !) depuis pas mal d’années, maintenant… mais si je vante cet ouvrage, c’est que je le trouve vraiment très réussi ! Très bien pensé, et ludique, bien que la structure et mise en page soient plutôt "scolaires" (les Valérie sont enseignantes / formatrices… 😉). Il propose pour chaque partie un parcours très encadré (solitaire, certes, mais en compagnie de nombreux auteurs !) tel que je n’en avais pas encore trouvé au format livre.
L’enchaînement des consignes est très progressif et structuré, et cette manière de procéder par étapes peut donner de l'assurance aux débutants, mais également apprendre (à tous) à se constituer des listes (champ lexical, expressions, sonorités…) et apprendre à laisser ainsi germer des idées, avant de se lancer dans l’écriture d’un texte, d'une histoire.
Pour chaque grande thématique, les exercices regroupés partent de quelques mots ne nécessitant aucun savoir-faire rédactionnel (parfois un simple exercice à trous...) pour aboutir peu à peu à l'écriture d’une courte nouvelle.
Aucune impression de sauter dans le vide, avec cette méthode !

(Suite en commentaire ⬇️)

Lumières d’un mois de juin, en Corse. 💛

J’incarne assez bien l’adage « lentement, mais sûrement » !
Dans cette lenteur, je parviens désormais à faire la part des choses entre ce qui me ressemble vraiment dans ce procédé (et lui donne tout son sens), ce qui est le fruit réel d'un obstacle extérieur, me ralentissant malgré moi (sans parvenir à me décourager si « ça compte vraiment »…) et les freins que je crée et fait crisser. Mes propres empêchements.

Ces dernières années ont été un pillage qui n’en finissait plus, me dépouillant (ce n'était que le plus visible) de ma liberté de mouvement, de mon autonomie, de ma vie sociale...
L'avenir prendra encore, je le sais bien... Mais tout cela se traverse (et nous occupe, comme une nécessité à tenter de nous redresser...)
Même s’il est difficile de l'entendre, toutes les douleurs peuvent finir par s’apaiser un peu... Mais il y a une perte, en revanche, qui nous laisse infirme de toute possibilité, nous rend perdant de tout par avance, et incapable de cicatriser : celle de la confiance en soi, et de sa propre souveraineté à être.
Comme beaucoup de personnes fragilisées, épuisées, ou enfermées, j'avais fini par perdre aussi cela. La peur et le doute dictaient mes choix. La peur à l’avance. La peur de me confronter à mes douleurs, à mes limites, avant même d'essayer... Une part de moi était devenue mon bourreau, celui qui m’interdisait, dans les interstices du possible.

Galvanisée par notre long week-end hollandais, malgré la grande appréhension de voyager, j’ai pris un bateau pour la Corse !
Une terre chargée de mémoire (j’y ai passé 23 étés) à laquelle je suis venu rendre quelque chose de mon enfance, sans le savoir…Cette île est désormais aussi ce lieu où j’ai décidé de redevenir « entière », en commençant par réinvestir mon corps et par aller vers mes peurs, quand elles sont aussi mes envies sincères.
J’ai pris ce bateau, pris mon corps dans mes bras, j’ai écouté mon instinct, j’ai senti qu’il n’y avait pas forcement de solution, ou de guérison, ou de jours meilleurs à attendre, senti que ce que je voulais accomplir devait passer par là, par des efforts différents, et surtout passer par moi.

🌞

Au moment où l'automne fait son retour, invite à

Au moment où l'automne fait son retour, invite à se calmer et à savoir se réchauffer de l'intérieur, se réchauffer autrement, je me décide à rentrer. Me revoilà !
Rentrer sur ce fil Instagram changeant, mais sur lequel je m'appuie comme s'il était immobile, n'écoutant que ma foi en ma façon de faire : calme et lente, occasionnelle et sincère.
Terminée, la saison des seules stories, décousues et sautillantes !
Cela fait le bruit mat d'un bagage que l'on pose au retour d'un grand voyage. Cela fait le chant sourd d'une porte qui soupire.
Je reviens de l'été, je reviens d'assez loin, au propre et au figuré. Et cette maison me semble vide. Poussiéreuse. Bancale et maladroite.
J'ai quitté mes sandales... sans doute mises hier pour la dernière fois. J'ai envie de m'y installer, d'y parler à nouveau, dans cette cabane Instagram (d'y entendre mon écho, puis vos voix) d'y écrire un peu (et avec vous bientôt !), d'y sourire ou d'être grave, je ne sais pas, ce qui viendra. Mais il y aura des arcs-en-ciel ! 🌈 Je ne sais pas non plus qui viendra, qui se souviendra de l'adresse, à l'heure où les petits comptes inactifs disparaissent...

Je vous embrasse ! À bientôt ! 🌷

Claire

Les hauts de Hurlevent. (Faites glisser les images

Les hauts de Hurlevent.
(Faites glisser les images vers la gauche, pour découvrir l'effet ressenti ! )

Merci à Céline @point.a.laligne et à ses complices (#lecafeduclassique, petit établissement virtuel mais chaleureux) de m'avoir accueillie pour cette lecture commune. 👌
Et d'avoir toléré les bavardages à la table des férues d'astrologie ! 🤭
Note à ce propos (pour un éclairage supplémentaire✨) : si je ne cède pas à l'étonnement habituel (« Comment une jeune-femme si calme, solitaire et inexpérimentée qu'Emily Brontë a-t-elle pu écrire une histoire d’amour si excessive, torturée et destructrice ?») c'est que la lecture de son thème astral révèle une capacité à vivre intensément ses émotions et sentiments, réels ou non. 🔥
Elle portait visiblement en elle la faculté de ressentir avec excès et d'exprimer avec ampleur.
Son thème laisse supposer (sous la contrainte imposée par sa condition et son éducation) un probable besoin d’absolu, d'élans passionnés, et un don naturel pour sonder la psyché et ses parts plus obscures...
Il me semble réducteur de dire qu’elle "n’a rien vécu" et qu’elle doit sa connaissance de l'âme humaine et son attirance pour le drame amoureux, à ses lectures, à sa riche imagination et à sa finesse d’observation. Elle la doit certainement aussi à son propre feu intérieur, à ses propres souffrances, à ses propres angoisses, à son besoin de tension et d'autorité, à ses fortes intuitions et exigences, et à sa propre puissance.

L'avez-vous lu, relu, re-re-relu ?
(J'étais restée sur l'impression d'un résumé et la lecture d'extraits, durant mes études... Et je m'en faisais une idée erronée !)

Bonne soirée 🎉

#leshautsdehurlevent
#emilybronte
#litterature
#lecture #lecturecommune
#bookstagram

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