Villa les Hydrangéas, à Perros-Guirec (Bretagne)

Je viens de refermer Le matin est un tigre, un joli roman qui s’achève – à ma surprise ! – à Perros-Guirec et dans l’archipel des sept îles.
La vie nous fait toutes sortes de clins d’oeil, parfois. Comme si quelqu’un nous laissait des petits cailloux sur le chemin. Car, à l’heure où chacun pense à ses futurs longs week-ends, c’est justement Perros et sa côte de granit rose, la destination que j’avais choisie de mettre en lumière sur ce blog, pour vous emmener découvrir un hôtel où la vie est encore plus belle.
Après être passée d’une conscience écologique aux domaines instructifs de la collapsologie (qui évoque, entre autres, les conséquences des virages que nous n’avons pas su prendre à temps) j’ai un peu de mal en ce moment, je vous l’avoue, à ne pas tout replacer dans une perspective qui rend beaucoup de choses futiles, et à ne pas me culpabiliser un peu de penser « vacances » et « confort » et pas assez « engagement » et « urgence ».
Mais cette adresse est un merveilleux compromis, car Coralie et Eric (qui ont crée ce lieu il y a un peu plus de trois ans et vous y accueillent si gentiment) ne font rien sans souci du durable et du bon sens ! Que ce soit dans leurs choix en cuisine, à travers l’amour du fait maison sans passer par la case industrielle, les activités organisées, leur potager… ou les balades proposées pour plonger dans la beauté de la nature et se sensibiliser à sa préservation.
Les clés du bonheur
J’ai eu la grande chance d’être invitée une première nuit à la Villa les Hydrangéas, pour y réaliser des photos, et le lieu nous plaisait tant, que nous en avons réservé une deuxième… puis une troisième sur un coup de tête (coup de coeur, plus exactement) alors que les valises étaient déjà faites. Nous ne voulions vraiment plus partir !
Que j’aimerais un jour retrouver ces lumières au petit matin, ce petit-déjeuner unique au monde, cette vue, les pâtisseries et les sourires de Coralie (que vous apercevrez sur ces photos) et les pas de loup d’Eric pour venir nous servir un thé, ses explications patientes pour que nous suivions les bons sentiers, la sérénité des chambres, les embruns qui piquent et les coussins douillets, le bruit du vent qui fouette au loin quand bien à l’abri nous sommes hors d’atteinte et choyés… (Ah nos peaux qui sentent le soleil, le sel et le sarrasin !)
On est plus heureux mal coiffés, le cheve