Vivre heureux

Simple Things – revenir à soi

Parfois, se fait ressentir le besoin de retourner à celle (ou celui) que vous êtes vraiment, à votre petit fruit intérieur, votre noyau, ce qui ne peut se réduire beaucoup plus. Cette « essence » qui depuis toujours vous guide, vous caractérise, vous renforce, et scintille sous votre écorce. Car oui, vous scintillez ! Mais souvent, c’est oublié. Ce besoin de se ressourcer comme à une onde première lancine, et tout à coup il est grand temps, vous le savez : il faut revenir à l’essentiel !

 

Revenir à l’essentiel

Au quotidien, c’est souvent par une discrète allée, bordée de plaisirs modestes, que vous trouvez le passage, et que démarre ce chemin : ces fameux « petits bonheurs » et cette volonté de vivre l’instant avec simplicité, avec la candeur de l’enfant que vous étiez, sans trop vous soucier de la minute à suivre. Ni de celle écoulée. Ces respirations dans la partition qui vous aident à (re)devenir celle que vous êtes. A vous sortir le nez du guidon !

Il suffit parfois de très peu, d’un moment face à la mer, d’une pause, d’une rencontre et quelques mots échangés autour d’un thé, qui nous soufflent : la vie est précieuseN’oublie pas ton envie de trouver un peu de sagesse dans cette vie… ou bien C’était ton rêve… qu’attends-tu encore ?

Dans l’article précédent, je vous raconte que ces derniers mois j’ai beaucoup patienté en regardant tomber la pluie, que j’ai plongé dans la limpidité d’un présent restreint, à renfort de petits plaisirs pour y voir plus clair et me reposer, que j’ai beaucoup écrit pour trouver mon soleil, sans le chercher à l’extérieur ni à l’autre bout du monde. (Une fois résumé, ça semble un peu pompeux et sûrement moins convaincant… désolée !)

Et bien le magazine Simple Things a fait parti de ces moments de bonté envers moi-même. Le lire… et y écrire !

 

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Simple things

C’est une lecture paisible et légère (sans être vaine) à picorer comme de petites friandises délicieuses pour la santé… un crochet par les champs en fleurs, par de belles demeures, et d’exquises idées, mais aussi une certaine philosophie de la vie, en feuilletant les pages au ralenti, de l’aube nouvelle jusqu’au soir où tout se pose, comme le préconise le découpage bien senti de son sommaire.

La première fois que j’ai eu Simple things entre les mains, après une dizaine d’années à me désintéresser d’une certaine presse (qui m’a fait trop souvent l’effet d’un gaspillage futile et sponsorisé d’argent et de papier) j’ai d’abord pensé Tiens, voilà un attrape-bobo dans la catégorie feel-good. Oui, je vous l’avoue. Mais en le feuilletant, je me suis tout de suite laissée prendre par la main, sans résistance, sans même m’en rendre compte en fait, et la balade m’a fait tellement de bien ! Depuis un peu plus d’un an maintenant, il fait parti de mes magazines préférés.

Je me retrouve (et cette fois-ci au sens propre !) dans ce joli bimestriel*, un rythme parfait pour moi. Je me retrouve dans cette invitation à la rêverie, dans les envies d’évasion (un prétexte à s’ouvrir au monde, à rester curieux) dans ses élégantes photos et ses pages soyeuses de gourmandise. Et surtout, dans cette volonté de retenir à la force des mots une nostalgie sereine, une pleine conscience du moment, une poésie qui n’est pas ici un genre littéraire, mais l’expression frêle et fugitive de nos vies ordinaires.

*si vous avez un doute : qui parait tous les deux mois !

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  Faire un voeu…

J’avais rêvé d’un carnet secret, caché au fond d’un tiroir, dans lequel serait tenue la liste des éventuelles contributrices repérées par la rédaction. J’avais rêvé y voir un jour mon nom. C’était sans doute bien naïf… mais un simple message d’Iris Maluski, rédactrice en chef du magazine, m’a rappelé que parfois nos voeux sont exaucés (même lorsqu’on est une toute petite plume) et qu’il faut avoir l’audace d’écouter son coeur, sans autre calcul.

Si vous vous imaginez que pour être à la tête de plusieurs parutions telles que Simple Things, Calme, HOME, Mollie Makes, Respire (c’est quand même du lourd, comme on dit) il faut être une créature génétiquement modifiée à mi-chemin entre Cruella et Le diable s’habille en Prada et bien effacez tout ! Iris est assurément l’opposé. Des mots toujours teintés d’une immense gentillesse et de simplicité, d’un sourire et d’un bel état d’esprit… très affairée, mais à l’écoute. Elle ressemble aux douces pages dont elle est la maman.

Lorsqu’elle m’a proposé de rédiger (le temps d’un numéro) la rubrique Mes petits bonheurs, c’était l’euphorie. #sautsdecabridanslacuisine

Je suis sûre que vous adoreriez vous aussi vous consacrer à une telle liste ! (Et moi j’aimerais vous lire) A chacun sa palette des petits plaisirs… Mais il y a quelques incontournables, et ces points communs entre nous sont un chaud réconfort. Si je vous demandais : « Que voudrais-tu faire, là, tout de suite ? » Que me diriez-vous ? Je parie un peu sur :

Souffler. Quitter mes chaussures. Boire un bon thé avec une copine. Gratouiller la terre et chouchouter mon potager. M’installer avec mon chat ronronnant et un roman. Grignoter du chocolat (ou par ces températures, léchouiller un sorbet). Faire une séance de yoga. Me faire masser. Broder. Flâner en famille. Profiter de la nature. Admirer le paysage. Cueillir un bouquet. Lire un magazine dans le transat. Croquer dans une pastèque. Nager. Rire. Regarder un bon film. Me laisser aller dans les bras de celui que j’aime. Faire une tarte, ou une sieste sous le pommier. Ecouter les grillons… ou cette chanson qui me met en joie (et me donne l’impression d’avoir le déhanché le plus parfait du monde). Jouer avec mes enfants, regarder dormir mon tout petit… etc etc.

Rien d’extraordinaire ni de snob. Un peu la petite maison dans la prairie, version tout confort avec l’électricité, sans les corvées, ni les Olsons. Bref, faire ce que vous aimez, ce qui vous délasse, vous apporte le repos de l’esprit. Ce qui vous rend belle et un peu à votre écoute aussi. Toutes ces activités très « hygge » qui vous donneront du souffle pour chasser les idées noires comme le vent disperse la brume, pour faire face aux moments plus épineux, pour rebondir, voir ce qui est vraiment grave ou ne l’est pas.

NB : Je teste régulièrement… et croyez-moi je retombe toujours (honteusement) sur la même conclusion : Toutes ces pauses fonctionnent bien mieux pour prendre la vie comme elle vient, que lorsque je me défigure de stress et râle pendant toute une soirée ! 

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La magie d’écrire… et d’être lue !

Pour tout vous dire, il y a des jours où une drôle-de-maladie-pas-drôle-du-tout-en-fait m’empêche de me lever ou de profiter, donc ces petits moments et cette joie de vivre dont il faut faire provision comptent double, et j’avais vraiment envie de vous en parler.

Mais après l’euphorie, se trouvait le défi : cerner le bonheur ordinaire en quelques mots, quelques exemples. Lui, si multiple et subtil, aux ailes si amples…

« 350 signes espaces compris, et encore mille merci Claire. » (Le genre de petite note, et de jargon, qui vous donne l’illusion trop chouette de faire soudain un peu partie de l’équipe)

350 signes, ça faisait bien court. J’ai douté. Comment vous dire en quelques lignes la profondeur et la magie que moi je vois sous les choses les plus simples ? Comment ne pas rester superficielle ? Mais je sais bien qu’en matière d’écriture la contrainte est fertile, et qu’il faut entrer dans l’eau pour la trouver moins froide. Alors un soir, je me suis lancée. Et je n’ai pas cherché à être originale ou à trop vouloir en dire, j’ai cherché à écrire telle que je suis, à effleurer doucement ce qui me touche ou m’apaise au quotidien… me disant que vous sauriez lire au creux de ces lignes.

J’avais toute confiance en Iris, pour choisir le titre, et mon texte est devenu Une évidence.

Lorsque le magazine est sorti, j’avais les doigts qui tremblaient, d’une joie hésitante et pudique, ne pouvant ignorer les petits coups d’éperon dans les flancs de ma fierté : voir mes mots imprimés ! Les savoir dans vos cabas, vos maisons, sur vos serviettes de plage, dans vos bras. Et bien-sûr attendre de savoir si ce texte écrit de tout coeur, en toute simplicité, vous alliez l’aimer.

ll y a le plaisir d’écrire… et le plaisir d’être publié. Le besoin de partir un jour à la rencontre des autres.

Merci Simple things pour ce sésame magnifique vers ce que j’aime, pour cette place offerte dans ce joli numéro.

Merci à toutes celles et ceux qui m’ont déjà fait un clin d’oeil, qui ont reposté une photo, qui m’ont dit ou écrit un mot gentil. Un mot qui rend plus forte. Merci à vous qui me lisez, ici ou là, ça c’est un GRAND bonheur. Mon rêve de petite fille.

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CONCOURS

A gagner : 2 exemplaires du magazine Simple things juillet-août (n°21).

Je crois que j’ai des lecteurs qui savent prendre la vie du bon côté, même si la bataille est rude. (Car paradoxalement il faut souvent courir plus vite d’une contrainte à une autre, et déployer des trésors d’organisation, pour pouvoir s’octroyer ces instants là)

Je crois que vous aimerez ce numéro et ses flâneries d’été !

Pour jouer il suffit d’être abonné(e) à ce blog ou à mon compte instagram, et de participer à l’un ou l’autre endroit. Si vous faites parti(e) du noyau dur du fan club (merci) et me suivez partout, jouez où vous préférez ! Un exemplaire sera à gagner sur Instagram et un autre ici.

  • Sur le blog ou Instagram : Laissez moi un commentaire pour me confier un de vos petits bonheurs préférés, ou plusieurs si vous êtes inspiré(e).

Tirage au sort dimanche 30 juillet à minuit, l’heure fatidique.

Bonne chance ! Je vous embrasse 🍀 et vous souhaite un bel été.

 

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Les gagnantes !

Sur Instagram : C’est @dma-rie qui a été tirée au sort par le pouce et l’index de mon petit garçon. Il y aura bientôt un Simple Things a feuilleter sur une plage bretonne, pour bien finir la journée !

Sur le blog : Ma nièce adorée a pioché un papier sur lequel était écrit « Stéphanie ». Oui, celle qui fait partie du club des mamans au grand coeur, et croqueuses de chocolat ! Bonne lecture !

Merci pour vos participations. Quelle joie de vous lire et de se concentrer sur ces moments partagés. Merci pour ces confidences, ces petits éclats de poésie

Claire