Tea time

Le Baulois sans gluten – Marylou, I love you !

Si si, j’aime toujours mon mari ! Cette Marylou à qui je déclare ma flamme, est une pâtisserie. La première à avoir proposé le célèbre fondant au chocolat Le Baulois en version sans gluten. Et depuis que j’y ai goûté, je ne pense qu’à recommencer ! #attentiongourmandiseextrême

Ce gâteau m’a jeté un sort. Il m’a suffit d’y mordre une fois et désormais, comme une petite louve, je hurle à la lune de m’en livrer !

Installez-vous confortablement, et laissez moi vous conter comment tout à commencé… sur fond de vacances en douceur et de Bretagne en fleurs, sous la halle joyeuse d’un marché… avec non loin de là (pour le manger en pleine nature en se léchant les doigts) de si paisibles lieux en cette saison… de si jolies lumières prises en tenailles à l’horizon.

 

Marylou, pâtisserie de la plage

C’est en 2014 que Marylou – pâtisserie de la plage s’est lancée dans la fabrication de cette spécialité emblématique de La Baule, en mettant également au point une version sans gluten (naturellement sans lactose, mais pas sans beurre !) en utilisant la même recette secrète, avec une pincée de farine de riz, quelques ajustements, et un zeste d’audace aussi… Comme je leur en suis reconnaissante !

Il est exceptionnel de trouver à la vente un si sublime gâteau artisanal, pouvant se conserver 3 bonnes semaines (sans additifs ni conservateurs… ni sorcellerie ! – en dehors du fort pouvoir d’envoûtement du chocolat…) tout en étant d’une fraîcheur et d’une qualité telles qu’il semble fait maison et sorti du four le matin même.

Leur Baulois a été élu Meilleur fondant au chocolat de France en 2016 ! Quant à leurs autres gâteaux, bon sang qu’ils font envie… le Nantais, la Tarte à la crème… Un vrai défilé de tueries comme on dit !

 

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Dans mes rêves

« Tu veux aller jusqu’à La Baule ? Un matin ? Tu veux dire avant midi !? »

Ma demande semblait vraiment suspecte. Mon amoureux me connait bien… Alors, j’ai fini par tout avouer : J’étais tombée sur une photo du Baulois de Marylou (et aussi une vidéo obsédante de leurs petits choux garnis à la demande, mais qui ne sont pas sans gluten – personne n’est parfait !) et j’avais vu sa texture incroyable, gorgée de chocolat, fondante comme beurre au soleil… cette croûte finement meringuée, et juste en dessous, le merveilleux hashtag #sansgluten.

J’étais incapable de le chasser de mon esprit. Même dans les bras de mon mari, je pensais à ce séduisant fondant qu’il me fallait rencontrer ; qui se vendait sur le marché. Je sais, c’est mal. Mais ne me jugez pas trop vite, regardez-le ! Cette beauté lourde et excessive… Ajoutez-y le frisson de l’interdit (au bon goût de beurre salé) et vous comprendrez.

Il m’a fallu en braver des épreuves pour croiser ta route cher Baulois : la tentation d’une dernière grasse matinée (nous étions déjà en vacances en Bretagne), le petit qui ce jour-là avait encore « seulement 18 chapitres » de Harry Potter à terminer (parce qu’en voiture, ah nooon ce n’est pas possible, ça met la nausée), tourner une demi-heure pour trouver où se garer, frôler le renvoi en tant que co-pilote, passer en courant sans ralentir devant de jolies vitrines à la vaisselle soldée…

Ensuite, sous la halle animée, comme envoûtés par le chant des sirènes, nous nous sommes fait happer par les bancs de légumes printaniers et de fruits de mer… On a bien failli perdre notre âme à s’attarder près des Saint Jacques et pois gourmands. Le petit, en ciré jaune, était vraiment dans son élément. En bon zoologue-aventurier, il étudiait toutes les dentitions des poissons… et s’extasiait. La marche était lente et comme à contre courant pour atteindre enfin le joli stand, chic et arrondi, de Marylou pâtisserie !

 

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Coup de foudre au marché

Nous avons fait la connaissance de Nicolas Blin, co-fondateur et patron de cette nouvelle enseigne pleine de peps, entouré de ses jolies ambassadrices. La team Marylou mise aussi sur son charme, c’est vrai… mais  ce n’est pas de la poudre aux yeux ! Et puis vendre un gâteau pareil, avec un tel pouvoir d’attraction, c’est toucher un peu aux codes de séduction, c’est obligé.

Moi, c’était plutôt l’inverse du glamour ce jour-là. Cheveux emmêlés sous les embruns, yeux rougis par le vent, canadienne froissée… En mode vacances de tout, parfumée au poisson grillé et au feu de cheminée. Bref, je me suis même dit qu’il n’allait pas me croire si je lui annonçais « je suis blogueuse »… parce que comme chacun sait les blogueuses sont des filles hyper jeunes et jolies, au look impeccables, qui partent dans des destinations de rêve, ont les ongles faits, de belles montres sponsorisées, un thermos de tisane détox à la main, et n’ont jamais froid avec sur leurs cuisses nues, le bol de pudding de chia au petit déjeuner… Ah, oui et aussi elles ont un chat. (Bisous à toutes les blogueuses qui passent par-là !)

Mais Nicolas m’a gentiment présenté toute la gamme et nous a proposé de goûter… Et mes deux partner in crime ne se sont pas non plus fait prier.

Donc j’ai goûté, et j’ai fait la fille tranquille, alors que j’avais juste envie de me rouler par terre. J’ai dit Mmmmn… oui, il est vraiment très très bon (j’ai un peu de pudeur) mais j’aurais voulu que le marché cesse une seconde de fonctionner, que comme au cinéma, on entende uniquement les battements de mon coeur s’accélérer… un petit effet dramatique, pour signifier que « rien ne sera plus jamais pareil ! »

Calme au dehors, et tempête au dedans… C’était le début d’une passion.

Vous me trouvez peut-être excessive… Mais qui peut se prétendre mesuré en choisissant de croquer dans une telle bombe d’extase chocolatée ?

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Sur les eaux calmes de la Brière

Le soir même, nous avons fait ce qu’il y avait de mieux à faire pour savourer notre Baulois : nous sommes partis sur les eaux calmes de la Brière, seuls au monde. C’était juste nous, lui, les ragondins et les oiseaux, le bruit des rames et du vent, les frissons dans les roseaux, les ilôts d’iris en fleurs, les petits cris d’animaux, glisser entre deux miroirs… se fâcher un peu – pour de faux – contre le petit à qui cela donne envie de chanter, parce que « si l’on fait du bruit, adieu la faune à observer, hein ! » puis le laisser chanter, parce que finalement, la joie, c’est plus fort que tout !

De quelques heures sur la Brière, on ressort un peu essorés (surtout celui qui a ramé) mais détendus, comme après un bon massage. C’est une balade que j’adore. Il faut y aller hors saison, en fin de journée, et voir le jour y décliner…*

Le pique-nique était à la fois so chic avec la jolie boite de Marylou, et hyggeligt (Oui, je connais au moins un mot en danois ! Le hygge ? J’en parle un peu  ici) car ce gâteau, avec ces ingrédients tout simples et naturels, a un côté bien généreux et « fait maison »… et car il était partagé avec amour.

Tous nos sens étaient en éveil. Ô parfums de beurre fermier – ce n’est pas tous les jours et ça le valait -d’oeufs frais entiers, de chocolat onctueux, de fleur de sel de Guérande… Ô saveur du sucre caramélisé ! Un pur bonheur. Et ces textures ! Cette grasse tendresse sous le couteau, le chocolat qui se met à suinter, cette densité dans la main, cette douceur du moelleux en bouche, et ces fins éclats meringués à la découpe et sur la langue, pour ne pas laisser les papilles être saturées d’un plaisir trop uniforme, et de trop d’intensité.
Ce qui est magique avec le Baulois, c’est qu’il a le pouvoir de très légèrement changer d’aspect ! Selon sa forme et sa taille, et selon la température ambiante, il paraîtra parfois encore plus fondant, voire « crémeux »… mais aussi selon votre façon de le couper ! Un couteau lui donnera un aspect plus lisse, à croquer il vous fera tourner la tête de tant de volupté, à la petite cuillère il révèlera davantage son infiniment petit, ses rondeurs et ses fin grains mi-cuits…

Si c’est indécent ? Addictif ? Régressif ? Décadent ? Se laisser aller à autant de calories ? Si ce n’est pas plein de contradictions lorsque l’on fait attention à sa santé ? Vous savez bien, le vertige des sens… On est pas toujours sérieux quand on est amoureux !
Et le slogan de Marylou nous dit : « Attendez-vous à l’innatendu »… Cela veut dire aussi ne jurer de rien, croquer la vie, être prêt pour une nouvelle aventure au coin de la rue, et chassez les a priori… non ? Oui, de temps en temps, quand cela le vaut bien et que l’on est sûr de la qualité des ingrédients, il faut savoir lâcher la bride.

 

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Se retrouver

Ce baulois, impossible de l’oublier.

D’aileurs (un peu comme le nain de jardin d’Amélie Poulain !) il vous poste sans cesse des tas de cartes postale sur les réseaux sociaux : Le Baulois sur la plage, à un festival de ciné, à Ibiza, sur un surf, à Rio, et même chez Givenchy… Toujours assez festif, on le retrouve dans des établissements gourmets et branchés, mais il reste décontracté, à l’aise dans tous les milieux et toutes les situations, croyez-moi !

Nous l’avons dégusté : en pleine nature, à la bonne franquette avec des fraises et des amis, lors d’un repas aux chandelles, d’un tea time épuré, parfois en solitaire, et même au saut du lit… Champagne ou tisane, tout lui va ! Je l’ai parfois un peu « rhabillé » pour les séances photo… saupoudré de cacao ou orné de chantilly coco, lorsqu’en le déballant j’avais un peu trop abîmé sa croûte délicatement craquelée.

En reine de la télépathie, j’entends bien votre désir fou de savoir où le trouver… Eh bien, vous n’êtes pas obligés d’aller jusqu’à La Baule (sous les halles du marché les week-ends en matinée)… car vous pouvez le commander, ou trouver un point de vente.

N’hésitez pas à contacter Marylou, pour connaître les possibilités ! Par exemple, chez Ceres épicerie ils peuvent vous expédier un « sans gluten » pour 4 personnes. Vous le trouvez aussi à Paris, à La maison du sans gluten… Et si vous ne le recherchez pas forcément en version gluten free, le Baulois de Marylou est en vente (directe ou en ligne) à La grande épicerie de Paris, au Gourmet Lafayette ou chez Maison Lemaitre  etc… Les adresses se multiplient.

Mais pourquoi ai-je attendu si longtemps avant de vous en parler ?!

Parce que même si les insta et médias en tous genres nous donnent les réflexes contraires, les vrais coups de coeur sont des histoires à vivre, avant d’être partagées ; parce qu’il faut laisser grandir en soi les émotions, une fois le plaisir immédiat passé. Et aussi parce qu’il est parfois plus compliqué de parler de ce que l’on aime. On tourne autour de son sujet, on cherche la meilleure manière, on ne veut rien trahir, rien abîmer, rien oublier. Alors on y pense beaucoup…

(Et durant ces quelques mois, j’ai aussi un peu oeuvré pour que le séduisant Baulois s’installe peut-être un jour dans le quartier…)

Merci Marylou. Oui, ce gâteau, je l’aime fort. ♡

 

NB : * Si vous avez envie de découvrir la Brière, en chaland avec un guide ou en barque librement… vous serez bien accueillis à L’arche briéronne, dans le port de Bréca !